En chemin, Ludo m'explique des tas de trucs. Nous sommes une petite trentaine à vivre dans les caves. La disposition des pièces y est simple. Autour de la pièce centrale, il y a une couloir bordé de chambres dotées de salle de bains. La cuisine se trouve près de la porte d'entrée.

Ils ont trouvés des surnoms pour les gardiens: les Abrutis. C'est plutôt sympathique! En plus c'est vrai, qui peut-être assez bête pour se faire enrôler au service du roi?

Le temps du trajet passa vite.

Lorsque j'aperçu la petite cabane je me suis mise à courir le plus vite que je l'ai pu, sans me soucier de Ludovic derrière moi qui me hurle d'attendre. Je pousse la porte et entre.

Une bougie scintille dans le coin de la maisonnette. Elle illumine le doux visage d'un enfant mais aussi la lame d'un long couteau. Le visage s'approche de moi, le couteau et la bougie aussi.

-Bonsoir Julio, tout va bien? je demande calmement à mon frère.

-Tu m'as abandonné! a-t-il répondu.

-Non... Je dormais. ai-je dit pour ne pas lui mentir.

-Tu dormais?! Tu ne pensais qu'à dormir?! Pendant trois jours?! crie-t-il.

-On va dire que c'est un peu compliqué...

-Tu mens! Tu m'as abandonné!

-Tu dis ça de la fille qui te nourris, qui te soigne?

-Non, je parle de ma sœur, celle qui m'a laissé crever!

-Je... Je suis désolé... Mais je t'ai trouvé un nouveau toit.

Je souris en espérant qu'il ne soit plus fâché.

Mon frère, sûrement sous le poids de l'émotion s'est mis à pleurer et s'est jeté dans mes bras.

-C'est moi... C'est moi qui suis désolé pour ce que que je viens de dire. sanglote Julio. Tu es la meilleure sœur du monde.

Après, nous ne disons plus rien et notre dispute se finit en longue étreinte. Je n'imaginais pas qu'il tienne à moi à ce point là. Mon frère s'endort dans mes bras. Je sors de cette petite baraque qui a enduré tellement de choses. Nos disputes, nos rires, nos pleurs, nos meilleurs moments...

Je crois que cette visite a été ma dernière.

Ludovic m'attend dehors.

-Alors? J'ai entendu du bruit, des cris je crois.

-Oui, on s'est un peu disputé, rien de grave!

-Il est mignon, il dort. dit Ludo.

Mon accompagnateur se penche sur le visage de Julio.

-Vous vous ressemblez beaucoup!

C'est à ce moment, que je détaille un peu plus Ludovic. C'est un beau garçon, très musclé. Il est plutôt grand. Il est blond et a de superbe yeux de cristal comme sa sœur.

Nous reprenons donc la même route que tout à l'heure.

Ludo ne cesse de regarder mon petit frère qui dort dans mes bras. Mais pourquoi? Et bien ça, je ne sais pas, je ne le saurai probablement jamais.

Arrivés devant la demeure des Dolwieke. Je vois quelqu'un devant la porte. Elsa.

-Bonjour. dis-je sèchement encore un peu énervé à cause du coup qu'elle m'a donné à la tête, on le saura!

La fillette fronça les sourcils.

-Mais où étiez-vous donc passé? apostrophe-t-elle.

-Nous sommes partis chercher mon frère qui était resté chez nous pendant que je dormais à cause d'une brute! ai-je répondus.

-Je te remercie mais c'est grâce à moi que tu vis ici!

-Tu aurais pu me faire venir ici un peu moins... violemment?

-Assez parler! Monsieur Dolwieke veut que tu viennes le voir. D'après lui c'est de la plus haute importance.

Je confie mon frère à Ludovic, je foudroie Elsa du regard et sonne à la porte de M. Dolwieke.

Chapitre 4

Je me suis réveillé avec un mal de tête effroyable, dans une pièce jaune qui m'était inconnue et dans une chemise de nuit bleu ciel...Pas de fenêtre, juste une porte et comme éclairage une bougie. Je me trouve dans un lit en chêne dans de beaux draps blancs... Où suis-je? Au paradis?

Je me suis levé et j'ai marché jusqu'à la porte. J'ai tenté de l'ouvrir. Fermée à clefs. Alors je me suis mise à tambouriner comme une dingue.

J'entendis des pas. La serrure cliqueta et Ludovic entra. Il me lança une pomme et de nouveaux vêtements: un jeans, un tee-shirt noir, un blouson et des bottes en cuir.

-Alors princesse, bien dormi? Il est vrai que ma sœur ne t'a pas loupé! Elle a beau avoir 12 ans quelle force!.. Mais bon, tu as bien dormi et ça va bientôt guérir!

Je me toucha le front, il était recouvert d'une sorte de bandage en chiffon... Tout les souvenirs me reviennent.

-Alors ça doit être de famille! Parce-que toi tu m'as tellement serré fort que j'avais l'impression de ne plus pouvoir respirer!

Je ne connais quasiment rien de Ludovic, mise à part qu'il est le frère de Elsa, la fille qui m'a frappé à la tête, mais bon il est en train de me soigner.

Je croque dans la pomme devant Ludovic qui sourit. Je finis par demander:

-Où sommes-nous?

-Dans les caves de monsieur et madame Dolwieke. C'est une couple qui n'ont pas d'enfants et qui accueille des malheureux, enfants ou adultes. Ils sont tellement riche qu'ils ont un manoir et des souterrains si grands qu'ils les ont fait aménagés pour qu'on y vive. Il y a une soixantaine de chambres et autant de salles de bains, une cuisine et une pièce centrale, qui nous sert de salon. Ils sont très généreux! Bien entendu le roi n'en sais rien. Monsieur Dolwieke est son conseiller mais il le déteste et joue les hypocrites...

-Et depuis combien de temps est-ce que je suis ici?

-Trois jours!

-Hein?! Trois jours! Elle a frappé si fort que ça ta sœur?... Il n'y a pas de temps à perdre!

-Qui a-t-il? demande Ludo.

-Mon frère doit avoir si peur! Il a du croire qu'il m'est arrivé quelque chose!

-Tu as un frère? Dans ce cas je te laisse te changer, je t'attends dans le couloir.

Ludovic quitte la pièce et ferme la porte.

Je me change. Qu'il est bon d'avoir des vêtements propres!

Je rejoins Ludo cinq minutes plus tard dans un couloir blanc faiblement éclairé. Il discutait avec un garçon brun du même âge que lui qui se tourna vers moi.

-T'avais raison, elle est jolie!

Ludovic qui semble gêné lui donne un coup de coude et son ami s'en alla.

-Désolé, il est très... Enfin bon.

-Ce n'est rien! ai-je vite répondu pour ne pas m'éterniser sur ce genre de sujet.

-Alors? Tu t'en vas pour de bon ou tu restes?

-C'est à dire?

-Tu peux vivre ici. a répondu Ludo.

Je réfléchis. D'une part, rester ici apporterais à mon frère du confort, de la nourriture... D'une autre, cette endroit me parait plutôt louche, c'est trop beau d'avoir tout ça gratuitement... Il y a un piège.

-Est-ce que mon frère peut venir habiter ici lui aussi? je lâche.

-Bien sûr que oui! Ma sœur et moi nous vivons bien dans cette maison alors pourquoi pas toi et ton frère?

-Bon, c'est d'accord.

Ludovic sourit. J'entends du bruit, quelque chose de métallique.

-Qu'est-ce que c'était? je demande.

Ludovic sort une tige en fer du derrière de son dos et dit:

-Simple mesure de confidentialité. Si jamais tu avais dis non je t'aurais légèrement électrocuté afin que tu n'ai plus de souvenirs de cet endroit.

Fasciné, puis étonné, puis fâché qu'on ai voulu me blesser une seconde fois je finis par suivre le jeune homme qui range son arme dans sa poche. On empreinte un petit escalier menant à une porte qui nous mène elle dans une petite ruelle déserte. Il est midiJe me retourne et découvre une immense bâtisse orange de un... deux... trois étages!

-Bienvenue dans la maison des Dolwieke! souffle mon accompagnateur.

Chapitre 3 

Je suis en sueur lorsque je me réveilla à cause du cauchemar que j'ai fait :C'était la guerre et je me battais contre des hommes protégés par des armures et des casques en bronze, je me battais comme une lionne... Quand soudain j'ai tourné la tete vers un de mes coéquipiers qui se battait lui aussi, il tourna aussitot son visage vers moi, c'était Julio. Un de nos ennemis le tua tandis qu'il se désintéressé du combat. J'ai vu mon frère s'écrouler à terre, alors que son tueur avait un rictus aux lèvres je lui assena un coup d'épée et m'agenouilla près de mon petit frère de 7 ans, inerte. Je hurlait: "Julio!Julio! Je t'en pris réveille toi!". Et là ce n'est pas lui qui se réveillait mais moi.

Je jète un regard circulaire autour de la pièce pour m'assurer qu'il dort bien. Il tremblait. Je prends mon vieux manteau et le couvre avec. Puis je me rappelle les évènements de la veille. Je sors dehors le ventre vide pour laisser le reste du pain à mon frère.

Non, l'armée ne m'intéresse pas. Je voudrais rester avec Julio jusqu'à ce que je sois sur qu'il ne manque plus de rien, en ces cas je m'éloignerai de lui pour lui permettre de savourer pleinement sa vie et de ne pas la lui gacher. Seulement, si je veux lui offrir ce bonheur, il faut que je m'engage dans l'armée du roi et si jamais je meurs mon frère sera seul et mouriras à son tours dans ces quartiers miséreux. Si c'est moi qui saute, tout le monde saute. Personnelement, mourir, je m'en fiche royalement, je n'ai pas d'endroit où alller, je n'ai plus d'argent et aucune solution qui pourrait me sortir de ce piège qui se referme de plus en plus sur mon frère et moi... Ce piège se nomme: la faim.

Je sillonne les rues en long, en large et en travers... Je demande si il y a du travail comme hier. Rien n'y fait. Je m'assoie dans un caniveau et pleure. De toutes mes larmes et de toutes les forces qui me restent.

Au bout d'une demi-heure, toujours dans le caniveau, je vois passer un type qui porte un manteau de soir brune. Alors me vient une idée absurde. Je cours vers l'homme et pioche dans sa poche une poignée de pièces. J'ai réussi! Je n'arrete pas ma route pour autant: -Mon argent! Au voleur! hurle l'homme.

Aussitot, une horde de gardes sortent de je ne sais où et se mettent à me poursuivre en poussant des hurlements comme: "Arretez-là!", "Ecartez-vous!" ou encore "Elle va réussir à nous semer!". En effet, je n'ai pas mangé mais je cours comme un lièvre. Est-ce l'espoir?

Je tourne à gauche sur une ruelle étroite, puis encore à gauche et à droite sur une avenue rempli de monde, le marché. Je bouscule les passants toujours poursuivie par les gardes qui ont plus de mal car ils sont plusieurs et plus massif que moi. Je décide de tourner à droite. Un cul-de-sac. Une main se plaque sur ma bouche et me tire en arrière. Un des gardes. Derrière tout un tas de poubelles entassée, un homme et une gamine d'une douzaine d'année.

Je continue à me débattre. Le type me tient avec forces et la fillette me regarde gentiment. Elle est blonde aux yeux verts et porte un manteau un peu comme le mien en un peu moins sale. Elle m'adresse un sourire et prit la parole:

-Sacré morceau Ludo! Vraiment bravo! Et en plus, poursuivis par les Abrutis. C'est pas formidable ça? Par-contre elle ne semble pas commode.Surtout tiens-la bien. Bonjour, je m'appelle Elsa et la personne en train de te tenir s'appelle Ludovic, c'est mon grand-frère. Ecoute-moi, nous sommes un petit groupe secret qui veux anéantir le roi ou faire pression, c'est à dire nous procurer de quoi vivre à nous les "pauvres"...

Elle a employé le mot "pauvres", ça me déplait. Ce mot me déplait même beaucoup. Une idée brillante me traversa la tete. Je mords la main de Ludovic qui laisse échappé un cri de douleurs étouffé. Automatiquement je me mets à hurler:

- Lachez-moi! Je parie que vous etes de mèche avec les gardes! Arretez de mentir! Arr!...

La main de Ludovic se plaque sur ma bouche.

-Cesse de hurler, tu vas alerter les gardes! Tu ne veux tout de meme pas qu'ils te jètent en prison? Je me débats toujours de mieux en mieux. La gamine me regarde d'un air dépité et sort une arme: mi-gourdin, mi-massu.

-Je ne croyais pas en arriver là, mais je n'ai pas le choix, désolé... dit Elsa qui lève son arme et frappe avec sur mon front. Tout devient noir. 

Chapitre 2 

Quatre ans plus tard.

Je me balade en ville à la recherche d'un petit boulot qui puisse nous procurer, à Julio et à moi, de quoi nous nourrir... Pour faire court, de quoi nous sortir de la misère... Je ferais tout pour permettre à Julio d'avoir une vie heureuse... La mienne, elle est déjà gâché alors autant la finir en rendant le sourire à ses proches, ou dans mon cas à mon seul soutien...

La fin de la journée, j'ai fait le bilan : tout le monde m'a repoussé, mon ventre crie famine et je vais devoir annoncer une mauvaise nouvelle à mon frère... J'ai quelques pièces dans ma poche: de quoi payer du pain pas trop rassis. Je suis rentré dans la boulangerie la plus proche et j'en suis ressortis avec une baguette plus très fraîche...

En entrant chez moi, je vois mon petit frère jouer au bord de notre cheminée à moitié écroulé.Je me suis approché doucement et j'ai vu qu'il ne jouait pas mais avait une lettre dans les mains. - Bonsoir, comment ça va bonhomme? lui ai-je dit. - J'ai super faim. a-t-il répondu. Je lui met la baguette dans les mains et il se jette à mon cou.

-Merci! Merci! a-t-il dit la bouche pleine

-De rien... Je ferai tout pour toi. Il me donne un morceau de pain que j'avale presque sans mâcher.

-Qu'as-tu dans le mains Julio? -Une enveloppe du gouvernement il y a le signe sur le cachet.

-Tu peux lire? demande mon frère dont j'avais oublié qu'il ne savait pas lire.

Chère Jenna,

Nous savons que vous êtes dans le besoin. D'ailleurs non pas seulement vous, mais aussi votre petit frère. C'est pourquoi nous vous proposons notre aide. Vous avez 15 ans, l'âge de rentrer dans l'armée. Nous vous proposons un poste de soldat durant toute cette année ce qui permettra à vous et votre frère d'être bien logé,bien nourri et bien soigné. Si vous acceptez, rendez-vous sur la place d'Honneur le jour du recrutement et parlez au Général Kaïo

Le gouvernement.

-Est-ce que ça veut dire que tu vas me quitter? demande Julio

-Je ne peux pas accepter...

-Si justement, tu serviras plus là-bas qu'ici! De toutes manières, le jour où tu m'as promis de retrouver le meurtrier de maman et papa je savais que tu ne le ferai jamais...

Je baisse la tête. Le matin de la mort des parents, mon frère s'est réveillé est il est venu se blottir contre moi, je lui ai expliqué ce qui c'était passé il n'a pas compris grand chose puisqu'il avait 3 ans. Nous sommes partis à la mairie pour annoncer la mort de notre mère et celle de notre père pour qu'ils ramassent au moins les corps. Deux ans plus tard, il m'a demandé pourquoi nous n'avions pas de parents, je lui ai dit qu'on en a eu mais qu'ils étaient décédés, alors il a pleuré et c'est ce jour là que je lui ai fait la promesse que je retrouverai celui qui les a assassinés.

J'ai pris la lettre je l'ai rangé dans ma poche et nous sommes partis nous coucher. Je pense à ce que que mon frère venait de dire. C'est vrai. Puis j'ai songé à me faire enrôler dans l'armée...

Bonjour/Bonsoir,

Premier message... Je me lance...

Chapitre 1

Tout avait changé ce jour là... A l'époque j'avais 9 ans, je dormais sur le perron d'une petite bâtisse comme une gamine qu'on avait abandonné... Loin de là, la veille mon père m'avait fâché pour une raison qui m'échappe. J'avais alors décidé de passer ma nuit ailleurs que dans l'abominable cabane de mes parents où régnait une terrible odeur de bois moisi.

Lorsque je m'étais réveillée il y avait de l'agitation dans les ruelles. Le roi défilait avec sa famille sur des chars dorée tirés par de magnifiques chevaux noirs... Je trouvait ça dégoûtant que cet homme soit acclamé alors qu'il nous affamait...

J'essayais de passer parmi la foule bruyantes quand je sentis une main attraper les trois pièces qui se trouvaient dans la poche droite de ma robe. Je vis un homme s'enfuyant avec mon argent je me mis à le poursuivre.

Je courais et vis qu'il coupa le défilé de la famille royale, je me mis à sprinter vers lui quand les chevaux tirants les chars me firent tomber à terre... Les animaux se ruèrent et moi terrorisé je me protégeais avec mes bras...

J'étais tremblante,sale et honteuse. -Tout va bien mademoiselle? demandais gentiment le garçon. -Oui...Merci... avais-je soufflé. A présent les gens me huaient: "Dégage!" ou alors "Quel honte d'avoir interrompu le cortège!"...

J'ai regardé le garçon. Il avait mon âge,des cheveux noirs et un sourire d'ange. Il était richement vêtu. -Ouah! T'es qui pour être aussi bien habillé! -Prince Paul II ,fils du roi Olaf VI pour vous servir! J'étais stupéfaite. Pourquoi un prince aussi riche est-il venue me secourir?

Un homme gigantesque s'est approché de moi et a hurlé. -Comment ose-tu déranger ton souverain! Il ne m'a pas laissé le temps de répondre et m'a mis un coup de pied dans les fesses... Tous les gens applaudissaient en hurlant: "Vive le roi". Et moi je pleurais...

Je suis partie. La honte faisait rougir mes joues...

J'avais enfin décidé de rentrer chez moi après une heure d'errance dans les rues vides... J'ai essuyé mes pieds sur le morceau de tapis noircit par le temps. Dans la pénombre j'au vu que tout le monde dormait y compris mon petit frère: Julio. Je me suis assise sur le lit de mes parents qui dormaient. J'ai pris la main de ma mère, elle était gelée... Je me suis empressée de lui trouver une couverture, un rideau dont les fleurs avaient tristes mines... Puis j'ai pris la main de mon père,gelée elle aussi. J'ai voulu prendre une couverture pour lui aussi, mais un horrible doute m'assaillit, mon sang s'est glaçé j'ai soulevé la couverture qu'ils avaient déjà avant que j'arrive. Une énorme flaque de sang mouillait les draps et le matelas. Le pire s'était la source: deux entailles, une dans le coeur de ma mère et une dans celui de mon père.

Maintenant c'était une évidence: mes parents étaient morts...