~Jenna~ Chapitre 3

13/11/2012 18:05

Chapitre 3 

 

Je suis en sueur lorsque je me réveilla à cause du cauchemar que j'ai fait :C'était la guerre et je me battais contre des hommes protégés par des armures et des casques en bronze, je me battais comme une lionne... Quand soudain j'ai tourné la tete vers un de mes coéquipiers qui se battait lui aussi, il tourna aussitot son visage vers moi, c'était Julio. Un de nos ennemis le tua tandis qu'il se désintéressé du combat. J'ai vu mon frère s'écrouler à terre, alors que son tueur avait un rictus aux lèvres je lui assena un coup d'épée et m'agenouilla près de mon petit frère de 7 ans, inerte. Je hurlait: "Julio!Julio! Je t'en pris réveille toi!". Et là ce n'est pas lui qui se réveillait mais moi.

 

Je jète un regard circulaire autour de la pièce pour m'assurer qu'il dort bien. Il tremblait. Je prends mon vieux manteau et le couvre avec. Puis je me rappelle les évènements de la veille. Je sors dehors le ventre vide pour laisser le reste du pain à mon frère.

 

Non, l'armée ne m'intéresse pas. Je voudrais rester avec Julio jusqu'à ce que je sois sur qu'il ne manque plus de rien, en ces cas je m'éloignerai de lui pour lui permettre de savourer pleinement sa vie et de ne pas la lui gacher. Seulement, si je veux lui offrir ce bonheur, il faut que je m'engage dans l'armée du roi et si jamais je meurs mon frère sera seul et mouriras à son tours dans ces quartiers miséreux. Si c'est moi qui saute, tout le monde saute. Personnelement, mourir, je m'en fiche royalement, je n'ai pas d'endroit où alller, je n'ai plus d'argent et aucune solution qui pourrait me sortir de ce piège qui se referme de plus en plus sur mon frère et moi... Ce piège se nomme: la faim.

 

Je sillonne les rues en long, en large et en travers... Je demande si il y a du travail comme hier. Rien n'y fait. Je m'assoie dans un caniveau et pleure. De toutes mes larmes et de toutes les forces qui me restent.

 

Au bout d'une demi-heure, toujours dans le caniveau, je vois passer un type qui porte un manteau de soir brune. Alors me vient une idée absurde. Je cours vers l'homme et pioche dans sa poche une poignée de pièces. J'ai réussi! Je n'arrete pas ma route pour autant: -Mon argent! Au voleur! hurle l'homme.

 

Aussitot, une horde de gardes sortent de je ne sais où et se mettent à me poursuivre en poussant des hurlements comme: "Arretez-là!", "Ecartez-vous!" ou encore "Elle va réussir à nous semer!". En effet, je n'ai pas mangé mais je cours comme un lièvre. Est-ce l'espoir?

 

Je tourne à gauche sur une ruelle étroite, puis encore à gauche et à droite sur une avenue rempli de monde, le marché. Je bouscule les passants toujours poursuivie par les gardes qui ont plus de mal car ils sont plusieurs et plus massif que moi. Je décide de tourner à droite. Un cul-de-sac. Une main se plaque sur ma bouche et me tire en arrière. Un des gardes. Derrière tout un tas de poubelles entassée, un homme et une gamine d'une douzaine d'année.

 

Je continue à me débattre. Le type me tient avec forces et la fillette me regarde gentiment. Elle est blonde aux yeux verts et porte un manteau un peu comme le mien en un peu moins sale. Elle m'adresse un sourire et prit la parole:

-Sacré morceau Ludo! Vraiment bravo! Et en plus, poursuivis par les Abrutis. C'est pas formidable ça? Par-contre elle ne semble pas commode.Surtout tiens-la bien. Bonjour, je m'appelle Elsa et la personne en train de te tenir s'appelle Ludovic, c'est mon grand-frère. Ecoute-moi, nous sommes un petit groupe secret qui veux anéantir le roi ou faire pression, c'est à dire nous procurer de quoi vivre à nous les "pauvres"...

Elle a employé le mot "pauvres", ça me déplait. Ce mot me déplait même beaucoup. Une idée brillante me traversa la tete. Je mords la main de Ludovic qui laisse échappé un cri de douleurs étouffé. Automatiquement je me mets à hurler:

- Lachez-moi! Je parie que vous etes de mèche avec les gardes! Arretez de mentir! Arr!...

La main de Ludovic se plaque sur ma bouche.

-Cesse de hurler, tu vas alerter les gardes! Tu ne veux tout de meme pas qu'ils te jètent en prison? Je me débats toujours de mieux en mieux. La gamine me regarde d'un air dépité et sort une arme: mi-gourdin, mi-massu.

-Je ne croyais pas en arriver là, mais je n'ai pas le choix, désolé... dit Elsa qui lève son arme et frappe avec sur mon front. Tout devient noir.